Quel fut le déclencheur de votre vocation de photographe ?
Enfant, je me baladais toujours avec une petite « diapo » dans ma poche et je regardais le monde à travers, comme pour fixer les images sur une pellicule imaginaire. Mais le vrai choc, je l’ai reçu en découvrant les photographies de Ansel Adams. Ses contrastes de noir et blanc et sa faculté à capter la nature sont impressionnants.
Êtes-vous un aventurier qui photographie, ou l’inverse ?
Je suis les deux à égalité. Un guide de haute montagne qui flirte avec les limites pour saisir des paysages époustouflants, un photographe qui choisit ses cadrages et sa lumière pour transmettre les sensations de la nature, sa beauté à couper le souffle.
Où vivez-vous quand vous n’êtes pas sur les sommets ?
J’ai posé mes valises dans l’Idaho, car j’adore le ski, mais j’ai gardé cette âme nomade qui me vient d’une enfance où je ne cessais de changer de pays, d’école, de culture, pour suivre mon père ingénieur civil. J’adorais déjà découvrir le monde, surtout à travers un objectif !